Sur le plan politique comme sur le plan économique, l'Europe sort grande perdante de cette année 2016! Après quarante années de construction faite trop souvent à reculons -voire à contrecÅ“ur-, et après les récents coups de boutoir des vagues d'immigration, voici donc que survient ce "Brexit" et l'ouverture de deux ou trois années d'âpres négociations.Â
 A première vue, on se dit que les intérêts économiques de la perfide Albion devraient évidemment l'emporter sur toute autre considération, et que c'est la première de ces deux options qui devrait largement s'imposer... Mais à première vue seulement... |
Car c'est compter sans le populisme ambiant (celui-là même qui a conduit au résultat du référendum de juin dernier), c'est compter sans les risques de guerre commerciale qui planent entre l'Allemagne et les Etats-Unis (comme semblent l'indiquer les récents propos de Donald Trump au sujet de l'UE...), c'est compter aussi sans le faible poids politique des instances Européennes qui négocieront avec les Anglais, et c'est compter enfin sans ce qui sortira des échéances électorales programmées en France et en Allemagne cette année.