Face à l'ampleur de notre surendettement nous devrons bien, tôt ou tard, trouver une solution. Mais apparemment, les bonnes vieilles recettes que nous apprend l'histoire économique sont de peu de secours dans les circonstances actuelles :
Dévaluer ?
- Difficile avec l'Euro, et l'on imagine d'ailleurs mal la vertueuse Allemagne laisser faire quoi que ce soit en la matière !
Opter pour la rigueur budgétaire ?
- Difficile à faire dans des proportions efficaces, avec des opinions habituées à vivre à crédit, et avec des économies trop fortement affaiblies pour supporter un coup de frein supplémentaire à leur croissance déjà bien atone !
Compter sur l'inflation pour réduire le poids de la dette ?
- Bien des théoriciens prédisent un inéluctable retour de l'inflation. Mais, pour le moment, l'argent abondant déversé par les banques centrales un peu partout dans le monde (750 trillions de dollars ces quinze dernières années sans contrepartie économique tangible, et ce n'est pas fini !) retarde ce retour de l' "hydre hideuse" !
Faire défaut (Voire trucider les créanciers, comme au bon vieux temps !!) ?
- Difficile aussi: qui viendrait les remplacer pour nous fournir, et à un coût abordable, les indispensables financements dont nous nous sommes rendus dépendants ?
Las !
Ce ne sera pas, cette fois, dans les vieux pots que l'on fera les meilleures soupes. La situation dans laquelle nous nous trouvons implique de trouver des solutions nouvelles qui, à ce stade, restent à inventer. Il faudra faire preuve d'imagination, et c'est là l'un des défis majeurs qui attend nos sociétés pour les années à venir.
Meilleurs vœux !