Crise de la dette
Les Chinois, pour écrire le mot "crise", utilisent les deux idéogrammes "Danger" et "Opportunité".
Dans la "crise de la dette" que vit actuellement l'occident, le côté dangereux d'un endettement pharaonique est désormais clairement perçu, avec ce qu'il suppose de perte d'indépendance et de lendemains qui déchantent.
Mais des progrès restent à faire, chez les décideurs politiques notamment...
S'il est incontestable que les décisions prises depuis un an vont dans le bon sens, leur mise en oeuvre demeure toutefois beaucoup trop laborieuse : La cacophonie qui persiste en Europe sur les actions à mener face à la "bombe" Grecque, ou encore l'incroyable guéguerre entre Républicains et Démocrates début août pour relever le plafond d'endettement américain, sont autant de faits qui montrent qu'il reste encore du chemin à parcourir !
Et ce n'est que lorsque ce chemin aura été fait qu'il se trouvera alors, peut-être, certains dirigeants pour faire de cette crise une opportunité...
Opportunité de réformer profondément des Etats qui vivent au-dessus de leurs moyens, et dont les dépenses sont le plus souvent stériles pour la croissance...
Opportunité d'une vraie remise à plat d'une fiscalité devenue totalement illisible... Opportunité d'une vraie gouvernance économique Européenne, seule capable de coordonner efficacement une zone économique très (trop ?) hétérogène...
Rêvons un peu : En général, les périodes de crise constituent des "fenêtres de tir" pour prendre des mesures structurelles fortes, que le danger justifie.
Il serait vraiment bien que la crise actuelle ne déroge pas à cette règle !