|
Allemagne-France : 1-0 Allemagne-Argentine : 1-0 Pas de panique : il ne s’agit pas de foot ! |
Le gouvernement d'Angela Merkel avait clairement dit ce qu'il voulait faire, et il l'a fait : l’Allemagne adopte et applique un budget équilibré, cessant ainsi d'ajouter de la dette à sa dette... qui culmine déja à 85% du PIB, niveau jugé amplement suffisant.
Attitude très différente de la France, où l’on continue de creuser, creuser, creuser :
Les députés votent des budgets sciemment basés sur des scénarios de croissance surévalués, corrigent éventuellement le tir en fin d’exercice en augmentant tel ou tel impôt pour boucler toutça... Nous expliquent que, de toute façon, les critères de Maastricht comptent pour du beurre...
Puis passent au budget suivant en recommençant exactement la même chose.
Le tout dans l'indifférence quasi-générale, au moment-même ou l'actualité en Argentine nous rappelle, s'il en était besoin, que la dette est bel et bien faite pour être remboursée, et non-pas pour s'asseoir dessus...
Résultat : les déficits se succèdent chez nous, et la dette augmente encore, pour bientôt atteindre le seuil de 100% du PIB.
Et ce ne sont certainement pas les effets d’annonce sur des économies dans les ministères qui changeront les choses en profondeur…
Alors, on peut toujours dauber sur la prétendue rigidité allemande et ses excès de rigueur… Mais en attendant, ce sont bel et bien eux qui, contrairement à nous, n'insultent pas leur propre avenir et préservent ce minimum de marge de manœuvre qui pourrait nous faire cruellement défaut lorsque la crise produira ses prochains spasmes !